La « West Coast » a de quoi tenir ses promesses…

Maintenant je comprends pourquoi tout le monde me dit que l’île du sud est vraiment belle. En un peu moins de 300 kms, on a réussi à longer des plages, voir des phoques, se prendre pour des spéléologues, avoir des montées d’adrenaline, emprunter des routes sinueuses mais -Ô combien!- belles, vivre un moment historique…
Retour sur le jour 3 avec en prime un bonus du jour 4 ! 😎

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Vous connaissez le jeu des « 7 erreurs » ?

 

Samedi 31/10. Après une nuit réparatrice et un super breakfast (Merci Auré !), il est grand temps de quitter notre auberge à l’atmosphère si chaleureuse et de reprendre la route. Aujourd’hui, on file direction Franz Josef, soit à plus de 273 kms. On va longer la « West Coast » et en profiter pour faire quelques arrêts, tels de vrais touristes !

10h30. Dehors, le temps est maussade. C’est gris et il fait quelques gouttes. Vu qu’on n’abandonne pas facilement, on part vers la plage de Wesport. Autant dire, il n’y a personne. Pas plus qu’il n’y avait de monde en ville d’ailleurs !

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Westport beach. On a la place de poser sa serviette…

Après avoir respiré l’iode et pris un bain de foule, on s’échappe vers le Cape Foulwind, à 16 kms de là, en plein coeur de la Tauranga Bay. En fonction de la saison, on peut y voir entre 20 à 200 phoques qui se dorent la pilule, rafraîchis par quelques vagues…
Avec des vues pareilles, il y a de quoi avoir les yeux qui piquent, hein ?! 😛

Allez, allez. On continue de descendre la « West Coast Scenic Road ». Mais comment vous dire… C’est juste « Woaaaaaaw ! ». On a l’impression d’être à Hawaï sur une route accrochée à la montagne, avec des plages sauvages où viennent s’écraser d’énormes vagues et un vent qui fait voler l’écume. C’est beau et puissant à la fois. Ca te saisi et ça t’émeut. J’ai presque envie de me poser et de rester planté là, pendant des heures, à contempler cette nature indomptable et inssaisissable…

Nous voici maintenant arrivés à Punakaiki, dans le Paparoa National Park. C’est ici, toujours sur la côte, à mi-chemin entre Westport et Greymouth, où se trouve une vraie étrangeté avec un nom peu commun: Pancake Rocks. Avec un nom pareil, ça force la curiosité. Et là encore, c’est juste sensationnel.
Après quelques 15min de marche, on arrive sur des falaises, où viennent s’engouffrer une déferlante de vagues. Elles sont tellement limées par le vent et sculptées par l’érosion qu’on a finit par y voir des « piles de fins pancakes »… d’où le nom !

En partant de là, on prend au passage Gisela, une autostoppeuse allemande. Elle nous confie être ici en vacances pour 3 semaines et a laissé son mari et sa fille en Allemagne. Ils n’ont pas pu venir ensemble, sa fille de 17ans ayant cours… On finira par déposer Gisela sur Hokitika, peu après Greymouth, son point de chute.
Nous, on continue notre route. On discute, on mange des gâteaux, on essaie de capter une radio (peine perdue), on s’arrête prendre des photos. Cette route est vraiment très belle. On longe des lacs (et pas des petits !), on passe des ponts, de la plaine on passe aux collines, puis on finit par se retrouver dans le Westland Tai Poutini National ParkFranz Josef n’est maintenant plus très loin… On se rapproche des glaciers, et dehors le changement de température se fait sentir. D’ailleurs, c’est assez étrange de se dire qu’on se rapproche de glaciers, on vient de quitter la plage…20151122_163843

18h30. Nous voilà maintenant dans un des nombreux doirtoirs dont dispose le YHA de Franz Josef. On est contents de cette super journée mais fatigués. Notre Halloween du 31 octobre va se résumer à un bon sommeil dans les bras de Morphée. Et puis, demain matin, on met le réveil à 4h30.
Pour rien au monde on ne voudrait rater la finale de la Rugby World Cup qui oppose les All Blacks aux Wallabies. C’est un événement à vivre, encore plus quand on se trouve ici, en Nouvelle-Zélande, où le rugby est vraiment considérée comme une fierté nationale, voire même une religion.

Dimanche 1/11, 4h30. C’est le pas lourd et la g*eule enfarinée qu’on part au Landing Bar. On arrive devant et comment vous dire… C’est blindé ! On arrive à se frayer un passage, en jouant des coudes et des « Oh sorry ! » pour arriver à voir quelque chose. Pourtant il y en a des écrans !
Arrive le moment du fameux Haka. L’atmosphère devient soudain électrique. T’entendrais presque une mouche voler. Un silence quasi religieux. J’en ai le poil hérissé, c’est tellement énorme de vivre cette finale ici, en Nouvelle-Zélande, entouré de kiwis et de touristes qui boivent des bières, mangent un breakfast, parlent, sifflent, hurlent, chantent et te bousculent, puis…
On a vibré pendant 80min, on a crié aussi, on a applaudi, on a ri et… on a explosé de joie au moment du sifflet final, notre verre à la main ! C’était incroyable. C’était presque extatique. Juste un énième « Woaaw ! »
–> Envie de revoir la vidéo ? Alors n’hésitez pas à cliquer !

 

C’est encore la tête dans les nuages que l’on regagne notre backpack. Je pense qu’autant Auré et moi, on se rappelera longtemps de ce moment…
On en profite pour aller se recoucher, essayer de récupérer. Mine de rien, il est 6h et se dire que tu t’es levé un dimanche matin à 4h30, c’est dur !
C’est sans compter que dans quelques heures, on reprend la route pour aller explorer 2 glaciers: Franz Josef et Fox Glacier
BONNE NUIT !

JOUR 4 A SUIVRE…

2 réflexions sur “La « West Coast » a de quoi tenir ses promesses…

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